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Pont du Faubourg National

Près du Rhin, la cité rhénane s’est développée sur l’Ill, en un lieu où cette grande rivière d’Alsace se ramifie et en collecte d’autres.

Le tramway, qui s’étire sur une longueur totale de 50 km franchit naturellement ici ou là ces cours d’eau, il nous a donc fallu aménager et restaurer des ponts existants, en créer d’autres.

 

Le tramway et le cours d’eau

Vue vers la rue du Faubourg National

Passerelles et berges de l’Orne

Le projet consiste à réaliser une promenade ouverte à tous les usagers non-motorisés (piétons, cyclistes, rollers…), d’une longueur de 23 km, traversant 9 communes.

Les travaux concernent la réalisation du « ruban » de promenade, les franchissements de la rivière (création des passerelles nouvelles et réhabilitation des ouvrages d’art existants), la protection et la réfection des berges là où la promenade le nécessite, des aménagements spécifiques (seuils, épis, frayère, restauration du milieu), des accès à l’eau, des placettes d’accueil et des aménagements paysagers.

 

Les ouvrages d’art
Ils constituent une animation dans le parcours. 13 franchissements sont prévus :
• deux grandes passerelles métalliques, d’une portée supérieure à 30 mètres
• trois petites passerelles à âme pleine, avec un tablier en bois cintré, fixé sur deux poutres métalliques
• trois gués praticables hors crues
• une passerelle industrielle s’appuyant sur un barrage
• quatre ponts existants qui seront réhabilités

Coût des ouvrages d’art : environ 5 M d’euros H.T.

 

Passerelle sur le Rawé à Auboué

Passerelle à Joeuf

Passerelle à Homécourt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La promenade de l’Orne de Moineville (54) à Rombas (57)

 

 

Viaduc de la Savoureuse et Tranchée de Bremont

La conception des T.G.V. français est toute imprégnée d’un objectif simple : GAGNER DU TEMPS.

De cet impératif respectable, est née une infrastructure « pure » dans son rapport aux territoires traversés, à la manière des canaux Freycinet du XIXe siècle. Ce principe fort s’exprime sans ambiguïté dans le profil en long : une ligne extrêmement tendue se confronte à la topographie, et de cette rencontre sortent des saignées, des remblais et parfois des viaducs…

Rarement, le T.G.V. français «touche-t-il terre» en collant au terrain naturel.

Le viaduc de la Savoureuse provient de cette confrontation, à un endroit où la ligne, même courbée, n’arrive plus à rattraper le sol.

Nous définissons notre travail de conception comme la transformation de cette rencontre impossible en un événement architectural puissant mais humain. Il importe très peu que cela soit une rivière, une autoroute, un canal ou une zone commerciale que l’on franchisse ; tout se joue dans le dessin des éléments qui font la liaison entre «la ligne des gens pressés» et un relief croisé là par hasard.

 

Treize quadripodes inversés
Le viaduc, ouvrage hors échelle, se compose de treize quadripodes distant les uns des autres de 67 mètres. Ce geste ne vise pas à surmarquer tel ou tel franchissement, c’est un travail d’architecture au sens noble du terme. Il a pour but unique de rendre légers et élégants des supports traditionnellement très massifs.

L’exceptionnel de notre proposition se pose donc bien dans les piles, éléments de liaison entre la ligne tendue du T.G.V. et le sol naturel.

 

À propos de l’intégration d’une promenade cyclable
Au-delà des aspects esthétiques évoqués, nous avons cherché à donner à l’ouvrage une dimension supplémentaire, en permettant à un piéton, un cycliste, un touriste ou un simple visiteur du dimanche, de s’approprier un peu «la ligne des gens pressés».

Rajouter un passage sous le tablier engendre un surcoût modeste mais change radicalement le sens du projet. La création d’un parcours original et unique signifie toute l’attention portée aux riverains.

Cette promenade cyclable pourrait se connecter à la véloroute internationale qui passe le long du canal. La présence d’un pôle universitaire et la réalité de ces deux villages séparés par les infrastructures Est/Ouest pourraient justifier, à côté d’autres arguments, cette proposition iconoclaste mais très «développement durable».

 

 

Détail de l’ouvrage

Insertion du viaduc dans le paysage

Intégration dune promenade cyclable

Le monument de la région

Pont de l’Elsau

Strasbourg est une ville d’eau. Le tramway croise de nombreuses fois rivières et canaux dans des contextes très différents. L’architecture des ponts, souvent couplée à des stations, est un thème très présent dans le projet. La ligne est toujours sobre, en harmonie avec le site et dénuée de gestes gratuits.

 

Passage du tramway

Pont de l’Elsau : deux arcs en milieu sauvage

Pont du Lixenbuhl

Strasbourg est une ville d’eau. Le tramway croise de nombreuses fois rivières et canaux dans des contextes très différents. L’architecture des ponts, souvent couplée à des stations, est un thème très présent dans le projet. La ligne est toujours sobre, en harmonie avec le site et dénuée de gestes gratuits.

Ce franchissement du Canal du Rhône au Rhin a été dessiné pour garder « la mesure du canal » (restriction de la passe navigable) et créer en banlieue un ouvrage compact ; à cette fin, les rampes et les façades sont revêtues de briques.

 

Franchissement du canal par le tramway, une chaussée et une piste cyclable

Franchissement du Canal du Rhône au Rhin