Page 1

Piste de luge

Le projet prend place sur les communes de Barr et du Hohwald. Il s’agit de créer une piste de luge et de renforcer le caractère naturel aux abords de l’auberge de la Rothlach, clé de voute autour de laquelle s’articule le projet. Les aménagements s’inscrivent dans le projet global de création du pôle d’activité en pleine nature.

L’environnement immédiat de l’auberge est retravaillé pour inscrire le bâtiment dans un écrin vert et réduire l’artificialisation du site. Le stationnement des véhicules est relocalisé pour en minimiser l’impact visuel. Les cheminements piétons sont sécurisés et le carrefour D214/D130 est simplifié.

La piste de luge est implantée en retrait par rapport à la route départementale offrant un cadre remarquable à la pratique de la luge. Les remontées sont séparées de la piste par un dispositif de type ganivelles.

Plan du projet

 

Aménagement du site d’Argentière

Avec la reconstruction du téléphérique des grands Montets suite à un incendie, se pose la question de son accessibilité. Reste-t-on comme aujourd’hui principalement dépendant de l’automobile ?

Notre projet consiste à installer progressivement un mode de mobilité qui s’appuie sur le train et le bus ; le parking est donc fortement réduit (de 800 à 400 places), le paysage est « naturalisé » de même que les rives de l’Arve. De ce projet ponctuel, nous avons imaginé un concept de mobilité de plus en plus vertueux qui intègre tous les modes de transport et qui doit à terme supprimer totalement le trafic automobile dans Chamonix.

Ce chantier qui se terminera en 2027, fait partie des grands sites français. Au travail de R. PIANO sur le téléphérique lui-même, nous apporterons une dimension environnementale dans la vallée avec un vrai big bang au niveau des transports.

Principe d’aménagement du site

Patrimoine, tourisme et développement urbain

Anuradhapura est l’une des anciennes capitales du Sri Lanka, célèbre pour son site archéologique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les ruines, bien préservées, sont un témoignage de la sophistication de la civilisation sri lankaise qui s’est épanouie au début de l’ère commune. La ville disposait de systèmes d’irrigation extrêmement complexes, dont beaucoup sont toujours en usage.

L’Agence Française de Développement (AFD) conduit un projet de valorisation du patrimoine, de développement du tourisme, et d’amélioration du fonctionnement de la ville moderne. Une équipe pluridisciplinaire, dirigée par l’agence d’urbanisme de la ville de Bordeaux, a été chargée de constituer une préétude de faisabilité. L’atelier Alfred Peter, responsable de l’expertise paysagère, a développé un plan directeur et différents scénarii d’aménagements de sites.

Le projet met en valeur le paysage exceptionnel de la région d’Anuradhapura, afin de proposer une expérience unique aux visiteurs.

Un nouveau réseau de voirie réservé aux modes de transports doux et basé sur le tracé historique des axes de desserte du site, donne une meilleure lisibilité du territoire.

Ces aménagements permettent de découvrir les monuments sous un angle neuf, tout en créant de nouveaux moyens de se déplacer en sécurité et à l’abri de la pollution dans la ville moderne.

 

Plan du site d’Abhayagiri Monastery

Nouvel itinéraire cyclable et piéton le long de la voie ferrée

Nouvelle promenade le long de Nuwara Wewa Tank

Nouvel itinéraire cyclable et piéton le long de la voie ferrée

 

 

 

 

 

 

Bois des Géants

La nature, et particulièrement LA FORÊT est LE Monument du Gabon. Un Monument légendaire véhiculant histoires, craintes, fantasmes, qu’une population majoritairement urbaine porte dans son inconscient et éloigne de plus en plus des réalités et des richesses de son territoire.

Pour redonner ENVIE de parcourir la forêt, de dissiper un certain nombre de fausses vérités, et d’en découvrir toutes ses richesses, notre proposition de sentier pédagogique s’est donné trois objectifs qui constituent le fil rouge du projet :

  • Créer un parcours «Grand Spectacle» c’est-à-dire un cheminement qui propose au visiteur une succession de tableaux relançant sans cesse son intérêt.
  • Construire un parcours en réutilisant exclusivement des matériaux issus de la région, pour en garantir son authenticité.
  • Associer pédagogie et traitement ludique pour accrocher le visiteur, en particulier le jeune publique, sans faire du projet un parc d’attraction.

Le projet du sentier, associé à la promenade dans la canopée, et avec laquelle nous avons cherché toutes les complémentarités possibles, créera un événement capable de générer un nouvel intérêt collectif, meilleur rempart contre les destructions sauvages.

 

Circuit à travers le parc

Photomontage autour de l’aire de jeux

 

 

 

 

 

 

 

 

Ponton-belvédère

Sentier et éducation ludique

 

 

3 Parcs Nationaux

Un constat alarmant

L’état de l’environnement haïtien est préoccupant depuis de nombreuses années mais n’a eu de cesse de se dégrader, entraîné dans une spirale de vulnérabilité. Le couvert forestier représente moins de 2% et continue à disparaître. Extraction du bois et cultures sarclées dans les fortes pentes accélèrent l’érosion et fragilisent les sols et plus globalement l’ensemble des bassins versants du haut des mornes jusqu’en aval (glissements de terrain, inondations, fragilisation des infrastructures).

 

Un fort potentiel de sites remarquables

L’île d’Hispaniola constitue en effet un « hotspot » de la biodiversité mondiale. Le contexte  géographique insulaire, le climat tropical et le relief offrent une grande richesse d’écosystèmes et de milieux, tant marins, côtiers que terrestres. À ces sites naturels s’ajoute le patrimoine témoin de l’histoire d’Haïti.

 

Un système d’aires protégées inefficace

Depuis 1937, 10 sites ont été déclarés Parcs Nationaux (12 854ha soit 0,5% du territoire) et 15 aires  protégées. Mais la protection effective de ces sites est restée limitée. Les atteintes continuent à être nombreuses : disparition progressive des forêts, pillage des sites historiques…

 

Des acteurs mobilisés pour le patrimoine et l’environnement d’Haïti

Face à cet échec, nombre d’acteurs se mobilisent pour agir. Le Ministère de l’Environnement, le PNUD et le GEF travaillent notamment à la mise au point d’un système national d’aires protégées  financièrement soutenable. D’autres partenaires (notamment l’ISPAN, la BID, l’AECID, les Fondations Seguin et Helvétas…) interviennent sur des aires spécifiques (Parc National Historique, Pic Macaya, Parc de la Visite…).

Des programmes binationaux Haïti-République Dominicaine et trinationaux Haïti-Cuba-République Dominicaine, en particulier le Programme CBC (Corridor Biologique Caraïbes), sont en cours d’élaboration pour aider à la protection et la conservation des aires remarquables de la région. Ces programmes sont une opportunité pour mettre en place un nouvel élan à l’échelle des enjeux. Il s’agit, tout en s’appuyant sur les initiatives des différents partenaires et l’énergie de chacun, d’étendre progressivement le périmètre des aires effectivement protégées et de participer à la régénération écologique d’Haïti.

 

Carte des programmes binationaux de protection des aires remarquables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Massif de la Hotte, dans le Grand Parc Macaya

Vue sur le Morne du Haut du Cap du pied de la Citadelle Henry

Île du Rhin

Cette île, bien qu’artificielle, façonnée par la main de l’Homme est née du Rhin. Le Rhin est un mythe car le Rhin réunit tout écrivait Victor Hugo. C’est un monument du romantisme chanté par Heine et Apollinaire.

Cet ouvrage est le berceau d’une île n’évoquant qu’une extrémité mi-minérale, mi-civilisée, soit un entre-deux urbain et paysager figé, déstructuré et privé de poésie, mais dont la charge affective,  symbolique et temporelle se révèle immense. Ne bénéficiant d’aucune orientation réelle, ce territoire au potentiel largement inexploité, mi-friches, mi-bâti, est pourtant capable de conditionner de manière radicale le devenir des villes alentours tout en les inscrivant dans un paysage sensible.

 

Perspective du projet

Maquette

 

 

 

 

 

 

 

 

Panneau de présentation

Lido du Petit et du Grand Travers

L’objectif de ce projet vertueux est de concilier tourisme de masse et renaturation du site. D’autres expériences similaires ont démontré que si la démarche est cohérente, menée à bout dans une logique  claire et compréhensible avec un dispositif bien adapté au site, les résistances finissent par céder et le  succès populaire est au rendez-vous. Le processus imaginé : suppression de la RD59, desserte du site par 3 poches de stationnement, réhabilitation des cheminements, de la dune blanche nous semble perfectible sur des points essentiels. La desserte du site par la création de deux nouvelles poches venant concentrer les infrastructures d’accueil sur les deux principaux points d’accès et la création de la troisième (Pôle Nord) nécessite des travaux routiers coûteux (bretelles d’accès) sans bénéfice direct pour le site…

 

Plus d’accueil

Depuis le rond-point du Petit travers jusqu’à celui du Grand Travers est aménagé avec les déblais de la RD59, une contrallée parallèle à la RD66. Celle-ci, installée sur une zone stérile ou de faible valeur écologique, permet de traiter la rive Sud de la RD66 (hydrauliques, nuisances sonores…) en ménageant une transition entre cette infrastructure très brutale et ce site si sensible. Le stationnement est disposé tout du long. La voiture reste donc avec la voiture, elle restaure son propre paysage. Nous pensons que ce dispositif répond à une des principales critiques du projet car il garde une très grande flexibilité d’accès à tous les secteurs de la plage ; une belle promenade cyclable double cette contre-allée de manière plus sinusoïdale et crée un nouveau sas avec le paysage dunaire.

Les moyens financiers sont donc concentrés sur un dispositif très paysager puissant visant à « digérer » au Sud la présence d’une autoroute dans le site. Les distances à faire à pied entre le stationnement et la plage varient de 100 à 250m. Ces cheminements dans le sens Nord/Sud font l’objet d’un aménagement soigné et constituent avec les deux chemins principaux Est/Ouest un maillage dense pour les piétons. Toutes les zones hors ce maillage sont protégées par des ganivelles et ne sont pas accessibles.

Des sanitaires et douches sont aménagés côté parking dans un passage sur deux vers la plage. Ce sont des équipements pérennes avec électricité et eau courante. Ils doivent permettre d’offrir un accueil décent et d’éviter que les espaces publics servent de sanitaire sauvage !

 

Plus d’écologie

La patrimoine naturel du site est important, comme le montre l’inscription du lieu dans le réseau Natura 2000 et dans l’inventaire ZNIEFF.

En tant que tel, mais aussi pour le public, dès lors qu’il n’est pas très sensible à la fréquentation mais à la dégradation des habitats par les plantes envahissantes et une gestion inadaptée ou inexistante.

 

Un aménagement réaliste ouvert sur une vision à long terme

Un projet si vertueux soit-il n’est pas une fin en soi. Il doit permettre des évolutions futures. Il est une étape importante vers une autre ère qui s’ouvre et sera caractérisée par un nouveau rapport infrastructure/nature, notre concept d’inversion du regard…

 

Photomontage du Petit Travers

Rampe d’accès à la plage

 

 

 

 

 

 

 

 

Piste cyclable

Cheminement pour les personnes à mobilité réduite

Warndt Wendel Métamorphoses

Le Carreau Wendel est le dernier carreau de mine encore intact en France, malgré son arrêt d’exploitation en 1980. L’objectif de cette étude était d’inventer un programme et un projet permettant
de redonner vie au site dans une région économiquement déprimée.

Ce travail, réalisé avec des bureaux d’études allemands, a nécessité une programmation créative alliant
moyens publics et privés.

Le projet associe :

  • un élément déclencheur : un Festival des jardins, à la manière des Landesgartenschau allemandes
  • des activités sportives
  • de l’activité économique sur des créneaux très ciblés.
Plan-masse du projet

Plan-masse du projet

Promenade des Anglais

Réinventer la vitrine de la Côte d’Azur est devenu une nécessité car : le modèle, inventé à la fin du XIXe siècle, s’est usé et ne répond plus au nouveau standard imposé par les grandes « rivales » comme Barcelone, Monte-Carlo, Miami, voire Venise ; et le tourisme est une composante essentielle dans l’économie niçoise. Depuis 1931, date à laquelle a été réalisé le dernier aménagement significatif, ce haut
lieu de la villégiature s’est dégradé en particulier avec l’explosion de la circulation automobile qui a grignoté l’espace dédié aux piétons, complexifié les traversées et créé un niveau de pollution qui nuit fortement à son image.

Son réaménagement en 2010 s’inscrit dans les balbutiements de l’avènement du siècle « durable ».Il offre à la municipalité d’inscrire ce projet dans cette dynamique, comme un modèle du nouveau tourisme basé sur le fait que « plaisir et fréquentation intense » n’est plus incompatible avec « mise en valeur de l’environnement ».

Compétition internationale et siècle « durable » nous ont conduit à imaginer une transformation substantielle globale du paysage actuel ; en incluant dans la réflexion la mer ; en renforçant l’unité du site par la plage élargie, la réhabilitation du mur socle, le traitement du sol, le collier de perles revisité ; et la création de la diversité d’ambiances pour un intérêt égal sur l’ensemble du linéaire.

 

La mer Méditerranée : son rapport à la ville de Nice est à couper le souffle. Cet immense plan d’eau face à une grande ville, nous a suggéré l’envie de créer une structure flottante polyvalente pouvant enrichir l’envie de profiter de la mer sans recréer une jetée comme celle du Casino qui, malgré son histoire courte, hante encore les mémoires… Grande comme un terrain de football, amarrée dans son port à l’extrémité Ouest de la prom’, elle se déplace au gré des événements qui rythment l’année niçoise. Accostable par de grands yachts, elle est le symbole du nouveau Nice, décomplexé, créatif… Tantôt lieu de spectacle, tantôt lieu de divertissement (piscine, boîte de nuit…), elle forme avec son « belvédère »
une terminaison puissante en résonance avec le projet du Nice moderne qui se développe dans la basse plaine du Var.

 

Le belvédère et la plateforme flottante

La prom’ se termine actuellement sur une zone mal définie entre le petit port de Carras, la station d’épuration et un espace vert sans caractère.

Nous proposons à cet endroit un nouveau lieu constitué d’une construction composée de terrasses plantées, d’un volume disponible pour des activités liées à la mer et des gradins tournés vers le port et la plate-forme flottante.

Ce lieu est un contrepoint au château, une scène inédite pouvant accueillir toutes sortes de manifestations peu sensibles au bruit des avions (matchs de football sur l’eau, sports acrobatiques…).

 

Vue de nuit de la plateforme

Séquence 5 : Carras… Les arts de la mer

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue vers le belvédère

Les carrières

Le passé industriel a légué un territoire sinistré, mais a également laissé quelques « joyaux » dont les carrières de Saint-Avold et de Freyming. Ces dernières sont impressionnantes par leur taille, 336 ha et leur « falaise » accusant à certains endroits un dénivelé de 100 mètres.

Ce lieu emblématique est un atout majeur pour la région, pièce maîtresse du Parc Régional du Warndt, qui sera dédié aux loisirs et à l’habitat.

Il doit s’ouvrir au public, inciter et faciliter des évènements type : concert exceptionnel, défilé de mode, installation d’artiste…

Par ce biais, ce lieu doit « tirer la région vers le haut », constituant avec le site du Musée de la Mine et Völklingen en Allemagne, une carte de visite maîtresse de la région.

 

Le projet sur le site des anciennes carrières

Secteur Est

 

 

 

 

 

 

 

 

Secteur Ouest

Zone sportive

Prés des Vaux

Le site de Besançon est marqué par le Doubs qui définit une temporalité calme et patiente comparée aux actions humaines. La vocation industrielle du site n’a eu qu’une durée de vie limitée. La friche industrielle qu’est devenue la boucle amont de Besançon, amène à une réflexion sur la vocation future de ce site en recherchant à l’inscrire dans la pérennité du lieu.

Le site des Prés de Vaux occupe une situation stratégique entre la ville et la campagne. Le Doubs assure le lien entre urbanité et nature. Les aménagements des berges minérales près du centre, arborées vers les Prés de Vaux, plus sauvages vers l’amont créent une tension entre valeurs de la vie urbaine et nature.

Le projet urbain des Prés de Vaux tend à révéler cette tension. La création d’un parc culturel longeant le Doubs est donc au cœur de notre réflexion.

 

Entre nature et culture

Plan masse du projet

Quais de l’Isère

L’Isère a un fort potentiel évocateur, ce n’est pas un hasard si une carte postale sur deux présente Grenoble en trois plans : la montagne en fond de décor, la silhouette de la ville au centre du tableau et  l’Isère en premier plan. L’essentiel du travail consiste donc à redéfinir un juste équilibre entre les  différents usages des berges pour passer d’un lieu de passage à un lieu de vie.

 

Les usages attendus sur les quais :

Notre proposition ne vise pas à faire des quais un thème en soi. Nous avons cherché à nous appuyer sur  des pratiques existantes ou latentes pour amplifier les relations transversales. Les ponts redeviennent des lieux privilégiés. Les quais sont essentiellement un espace d’articulation de pratiques déjà existantes en les mettant en connexion entre elles.

À cela nous ajoutons quelques touches ludiques comme la baignade. La passerelle, par exemple qui en se combinant avec le téléphérique donne une touche féérique au projet. La pratique du vélo est comme la marche à pied naturellement encouragée avec ce projet.

La piste bidirectionnelle au Nord, les aménagements cyclistes au Sud mettent en connexion de nombreux équipements cyclables existants.

Ce projet est sans doute le plus emblématique des projets de la ville durable : il touche un élément naturel primordial de la ville et sa réappropriation doit être pour nous enchantée et festive.

 

Les terrasses et la baignade du quai nord

Le parc Michallon devient partie intégrante des rives

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jardin de ville, la passerelle et la Bastille

Lido de Sète

Le lido de Sète est constitué d’une étroite bande sableuse longue de 11 kilomètres et large de 1 à 2 kilomètres, entre l’étang de Thau et la mer Méditerranée.

Ici se juxtaposent des milieux naturels riches et fragiles : l’étang, les salins, les sansouires, les dunes, la vigne. Mais ce lieu est très menacé par, d’une part, une érosion intense et généralisée et d’autre part, une fréquentation intense et mal maîtrisée.

Le parti d’aménagement du lido veut mettre un point d’arrêt à l’érosion et gérer les activités et usages du site. Le projet comprend le déplacement de la voie littorale, le réaménagement des plages, le cantonnement du stationnement, la valorisation des paysages, le développement des circulations douces et des dessertes collectives.

 

La route reculée et couplée à la voie ferrée

Une plage et son cordon dunaire restauré

 

 

Restitution du caractère maritime

Aspatial, atemporel, le Mont Saint-Michel – petit îlot rocheux avec son abbaye bénédictine – va reconquérir son espace dans un double travail sur les mouvements des eaux et les flux humains.

Le parc de stationnement est un sas où l’automobiliste devient piéton. Ce sas doit être le commencement de l’approche, il doit entrer en résonance avec le Mont.

Notre proposition consiste à l’ancrer dans l’essence même du lieu et de faire de l’approche du Mont un temps fort de la visite.

Le parc de stationnement s’inscrit véritablement dans le site : il le valorise, entre en résonance. C’est un champ cultivé, dont la fonction stationnement est imperceptible tant du Mont lui-même que des collines avoisinantes.

Les principes de fonctionnement sont très simples : organisation en alvéoles cloisonnées par des fossés d’assainissement.

Le système d’assainissement contribue pleinement à accompagner le dessin des espaces de stationnement et des circulations. Un complexe herbe/cailloux tapisse le sol : il draine les eaux de pluie. Les fossés ceinturant les alvéoles collectent ces eaux : ils sont comblés de roseaux qui  jouent un rôle de filtre.

Une navette hippomobile assure la liaison entre ce lieu d’accueil et le Mont Saint-Michel.

 

Vue aérienne de l’ensemble du site

Le parc de stationnement, depuis la digue haute, dissimulé par les saules

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promenade en rive ouest du marais blanc

Réaménagement des remparts

Les remparts d’Avignon font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’ouvrage est pratiquement intact, mais les abords sont dans un état misérable :

  • côté Rhône, la ville est coupée du fleuve par une quasi autoroute
  • côté Est, les douves ont disparu au profit de voies de circulation et de parkings.

L’objectif du projet acté est de créer un plan directeur de mise en valeur des remparts en l’inscrivant dans un nouveau plan de circulation incluant un TCSP côté Est. Le projet a fait l’objet de réalisation très ponctuelle (le Champ de Mars). La réalisation globale dépend de deux préalables : la réalisation d’un nouveau pont sur le Rhône et la création du TCSP.

Cette étude a été réalisée avec la participation de l’architecte des monuments historiques.