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Quartiers libres

Le projet d’ensemble porte sur la requalification des espaces publics des casernes Saint-Charles, avec une stratégie de mobilité et une trame paysagère claire.

Partout il s’agit de mettre en place des situations immersives et des situations ouvertes. Les aménagements paysagers s’organisent autour d’un projet d’agroforesterie, élément majeur, au rayonnement métropolitain.

Des plantations diverses et variées se développent comme un boisement libre d’accès. Sis en promontoire sur la terrasse du Muy, la plus haute du site, faisant écho à la mise en valeur du patrimoine monumental que représente la caserne du Muy. Dans cette logique de mise en valeur d’éléments bruts ou existants, les balcons et allées liés au boisement sont des éléments minéraux rectilignes dont le traitement de sol sera sobre. Au nord du site, l’allée du Muy est celle qui mène depuis le cœur du quartier vers les plantations denses et sera donc traitée à la manière des allées de parc. Ici, c’est l’allée du boisement : mêmes essences plantées de part et d’autre d’un cheminement central, en retrait des murs de soutènement. Cet espace procurera un cœur vert et frais pour les logements qui seront construits sur les terrasses. Les cœurs d’îlots seront plantés au maximum pour former un type d’agroforesterie. L’ombre des bâtiments permettant l’insertion de petits écosystèmes plus denses.

Une forêt en cœur de ville

 

Florissimo

Florissimo, concept issu de la grande époque des espaces verts, plonge le visiteur dans un monde merveilleux symbolisé par une profusion de fleurs et de végétaux. L’évènement souligne la sortie de l’hiver et dans une artificialité assumée, crée un spectacle généreux et coloré.

Ambiance dans le bateau

Le monde change… Le concept né durant les années glorieuses est confronté à une époque plus incertaine, individualiste, cherchant dans la nature une forme de sécurisation et des raisons de croire en l’avenir.

L’engouement pour toutes les formes du ‘‘durable’’ en est une manifestation concrète. Inscrire Florissimo dans l’air du temps nous semble indispensable pour assurer son succès ; nous souhaitons garder le spectacle mais lui donner un autre sens.

La prise de conscience que la biodiversité est menacée, et que cet appauvrissement sans précédent des espèces animales et végétales menace notre propre existence, peut non seulement remettre Florissimo dans l’air du temps, mais lui donner un rôle vertueux et d’avant-garde. Cette évolution permet de sortir
l’écologie de sa posture culpabilisante et moralisatrice, et, au moins le temps de la manifestation, la présenter comme un rêve collectif.

C’est pour relever ce pari ambitieux que nous avons imaginé une mise en scène associant la science à la haute technologie des effets scéniques.

Réaménagement de la place de la République

Le préalable : le plan de circulation et de stationnement
Aujourd’hui, la place est ceinturée par une voirie très large qui détache et isole le centre des rives. Notre proposition consiste à sortir de la logique de rond-point en supprimant le barreau routier côté Est. La place reste accostée au Nord et au Sud, le barreau Ouest restant réservé au transport public.
Ce dispositif nécessite la piétonisation de la rue du Repos ; cela crée un deuxième lien puissant avec la place d’Armes.
Une place libérée de sa fonction stationnement
Il ne faut pas trembler. La place de la République a mieux à offrir en termes d’attractivité ! les 110 places sont à restituer dans un rayon de moins de 400 mètres dans le cadre d’une tarification favorisant la rotation. Nous avons testé les solutions hybrides ; elles affaiblissent fortement l’image du projet sans offrir un vrai service en contrepartie.
Un aménagement qui valorise son patrimoine
  • aménager des perspectives sur les façades pour donner de la profondeur à la place
  • faire remonter le monument central dans une mise en scène qui renforce sa présence
  • valoriser le pourtour en valorisant mieux la perspective sur le lion

Créer un contraste d’ambiance entre les deux places et un cœur bicéphale

La proximité de deux places majeures séparées d’à peine 40 mètres est un point fort de la morphologie belfortoise. Pour valoriser cette caractéristique, nous avons l’intuition qu’il faut les contraster très fortement pour créer une envie forte de passer de l’une à l’autre. Comme la place d’Armes est très minérale, nous proposons de prendre le contrepied en créant une place jardin. Ce faisant, son rôle de place institutionnelle en même temps que celui d’espace convivial est renforcé.

Une place répondant de manière forte à tous les paramètres du durable

Les principaux marqueurs du développement durable sont convoqués dans cette proposition. Notre objectif est de faire un démonstrateur du durable made in Belfort sans que cela soit une sorte de prototype. Le projet est d’abord un révélateur des qualités spécifiques de ce lieu.
Dijon entrée sud - projet

Recomposition des entrées métropolitaines

Ce territoire de 250 ha environ n’est pas une entrée de ville « molle », comme si souvent en France, ni un pur produit de l’étalement urbain. La transition ville/campagne est franche et dans un rayon de 500 mètres autour du rond-point G. Pompidou, centre de gravité de ce territoire atypique sont construits un certain nombre de pépites de la Métropole.
Ce secteur compte un grand nombre emplois, c’est un pôle économique de 1er rang. Un territoire d’une telle importance mérite une réflexion urbanistique pour sortir de la logique d’opération limitée au cadran. Cette réflexion passe par un enrichissement programmatique pour diversifier et intensifier le caractère urbain du territoire.
Chaque opérateur a aujourd’hui son plan de marché ; la mise en réflexion commune est porteuse de nombreuses synergies et de nouveaux programmes qui en découlent. C’est le pari principal de notre proposition :
  • Reconnaître ce territoire pour sa particularité et son potentiel,
  • Créer une instance de gouvernance transversale sur le modèle des OIM bordelais : le PIM Nord pourrait servir de laboratoire pour les 4 autres territoires à enjeux fort de la Métropole.
Parallèlement, la réflexion engagée sur la transformation des D974 et 903, du carrefour Pompidou et des accès du centre commercial doit permettre à la collectivité de donner un signal fort pour donner un aspect concret rapide à cette démarche. La déviation, pour simplifier le carrefour Pompidou, de la RD903 pourrait être un bon signal.
Rue du Molinel

Requalification de la rue du Molinel – Liane 5

La particularité de cette rue nous a conduit à créer un profil en V avec un point bas qui se trouve dans l’axe de la rue. Cette modification altimétrique casse le caractère routier. Ceci n’est pas flagrant sur des plans et coupes, mais compte énormément dans l’espace réel. Ce profil en V est très souvent utilisé pour aménager des rues piétonnes, plus rarement des rues de telle largeur.
Bien sûr, ce profil est lié au fait que nous cherchons à casser la dichotomie classique des rues entre chaussée et trottoirs. La rue du Molinel, nous la percevons comme quelque chose de singulier, une sorte de cour urbaine ; tout sauf une rue classique. Cela souligne aussi le lien très important que constitue cette rue entre le Palais des beaux-Arts et la gare de Lille-Flandres.

Réaménagement du square Bénès

Le projet repose sur le concept de «Ville apaisée» offrant la part belle aux modes doux, écartant le principe d’une «île-giratoire» pour dégager un centre-ville en «presqu’île».
La circulation automobile passe ainsi au second plan afin de satisfaire à ce concept.

Un parc dans la ville

Plan masse

Réaménagement de l’espace central

La libération de la contrainte du trafic de transit dans la traversée de la commune de Wintzenheim a offert une opportunité d’initier une véritable « Renaissance ». Le réaménagement de l’axe principal et ses dilatations en est le premier acte ; les mutations commerciales vont suivre, et de nombreux usages vont s’instaurer. Notre proposition vise à ouvrir ce chantier en changeant spectaculairement l’ambiance de ce parcours sans trop prédéterminer les usages futurs… Notre suggestion peut donc se résumer en 3 mots :

  • PACIFIER la circulation restante
  • ÉQUILIBRER les usages, entre les transports individuels et les autres usages
  • EMBELLIR en créant un nouveau climat « villageois »

 

La mise en lumière des espaces
L’éclairage joue un rôle important dans notre proposition de maîtrise des ambiances. Plutôt que de tout démonter, nous proposons de travailler avec le matériel existant d’une part, en changeant les sources inadaptées ou simplement en le repeignant ; avec des luminaires neufs aux performances adéquates et pour traiter des lieux singuliers d’autre part.

La situation géographique particulière de la ville de Wintzenheim et l’omniprésence du paysage vallonné, nous invite à matérialiser le cycle du soleil par la mise en lumière.

Nous marquons les 3 sections avec 3 teintes de lumières blanches.

Du « blanc froid » matinal à l’Est, à la lumière dorée du couchant à l’Ouest, la lumière apportera une vraie diversité d’ambiances.

8 tableaux de lumière comme autant de repères dans la ville, de lieux de rencontre, de flânerie ou de contemplation – jardins publics, place des fêtes, place centrale et place de la république, porte basse, porte haute, parking rue de Verdun et rue du Hohlandsbourg, la chapelle – viennent ponctuellement rompre cette linéarité blanche singulière, en les baignant dans des couleurs pastelles douces et intimistes.

Les soubassements des façades des rues latérales de la vieille ville reçoivent quant à eux 3 points lumineux renvoyant aux 3 points de « l’ae cetera », incitant les passants à s’y aventurer également…

 

Un nouveau lieu de destination dans une ambiance apaisée

Des espaces publics polyvalents, sobres et authentiques

Réaménagement de la place du château

En fermant la place aux voitures le 10 février 2010, la municipalité a fait le plus dur : rendre ce lieu bordé de monuments exceptionnels agencés de manière très subtile, à la vie urbaine.

Pour transformer cet essai, nous nous appuyons sur les principales demandes qui ont émergées de la concertation : fabriquer de la convivialité, faciliter les animations, prendre son temps pour la contemplation. Nous pensons que cet espace n’a pas besoin de grand geste, la cinquième façade doit être entièrement au service des quatre autres ; dans un lieu aussi chargé historiquement, la retenue nous semble la seule attitude juste et la transformation doit se faire par petites touches.

Une touche spatiale : si l’état sanitaire des arbres condamne à les supprimer, mais il ne nous semble pas imaginable de rendre ce lieu entièrement minéral. Nous proposons de créer «un filtre visuel» entre la cathédrale et les autres monuments par dix arbres majestueux au feuillage très léger, installés en double rangée dans le sens de la plus grande longueur et dans le tiers supérieur de la place. Ce filtre permet une perception d’ensemble tout en installant un confort pour l’œil en évitant des confrontations visuelles trop violentes.

Une touche de confort : un sentiment de fraîcheur en été, une liberté de mouvement sans entrave, une impression de sécurité la nuit sont quelques paramètres auxquels nous portons une attention particulière. Nous avons réalisé une modélisation de l’ensoleillement de la place pour apporter de l’ombre au bon moment, nous soignons les assises pour apprécier ce lieu sous différents angles et avons veillé à ce que cette place puisse rester très polyvalente et accueillante pour toutes les expressions de la vie collective. Pendant les heures chaudes des journées estivales, un brouillard rafraîchissant émergera dans toute la partie centrale de la place… Il faut également repenser l’usage de nuit, composer une identité nocturne du lieu. Nous souhaitons, plus que d’en permettre l’usage, de donner à ressentir une atmosphère, à vivre un temps à part.

Une touche artistique : le sol, tout en gardant une grande neutralité est travaillé comme un tapis. Un rectangle de 90x36m détaché des rives par le pavé granit existant autour de la cathédrale, donne une touche singulière à ce lieu. Composé de dalles béton grenaillées de dimensions 50x50cm et perforées de 25 trou s coniques chacune, ce sol poreux, écologique pixellise la surface. Son motif est une interprétation d’un fragment de vitrail de la cathédrale. Ce travail très poussé des qualités du béton (résistance, teinte, aspect de surface, stabilité dans le temps…) sollicite une virtuosité, un savoir faire de ce matériau dans l’esprit des bâtisseurs de cathédrale.

Une touche écologique : ce matériau poreux laisse respirer le sol et passer les eaux de pluie. Déjà mise en œuvre à Strasbourg sur de petites surfaces autour des arbres, il doit donner une expression plastique originale d’un concept écologique en démontrant que le «durable» et le beau peuvent fabriquer cet aménagement de référence souhaité dans le programme.
Nous avons donc adopté une posture de traitement minimaliste : c’est l’art le plus difficile ; chaque détail compte double et la moindre erreur en matière de nivellement, de raccordement, d’assemblage peut être fatale ! Nous essayons d’être à la hauteur de ce défi en ce lieu hautement emblématique, en rapprochant deux effets contradictoires : rassurer et étonner.

 

Un traitement minimaliste

Évocation en pavé béton d’un vitrail de la Cathédrale Notre-Dame

 

 

Aménagement du centre-ville

Simplicité

La structure urbaine de Vence est tellement belle, tellement claire que l’aménagement des espaces publics doit entièrement et exclusivement être dédié à la mise en valeur de ce patrimoine. Les espaces publics de Vence sont soit « suraménagés », soit « sous-aménagés » et envahis par l’automobile.

Nous avons privilégié la justesse, l’évidence, l’impression que cela a toujours été comme ça, au détriment des effets à la mode.

 

Authenticité

Les espaces à traiter sont des lieux de vie devant s’accommoder d’espaces réduits forcément polyvalents ; l’influence des saisons, les animations événementielles, le climat, le poids de la tradition, le besoin de se faire voir sont autant d’éléments qui doivent guider l’aménagement.

 

Sobriété

La sobriété est déclinée dans tous les domaines : les matériaux du sol, l’éclairage, le mobilier, les installations festives…. et ouvre grand le champ des possibles.

 

Photomontage depuis le belvédère

Plan masse

 

 

 

 

 

 

 

 

Profil en travers sur la place et le grand jardin

Aménagement de la place Gambetta

Transformer la place Gambetta en un espace public significatif de ce début du XXIème siècle est un beau challenge car ce lieu aux multiples facettes nécessitait de croiser trois paramètres :

  • L’histoire : depuis la destruction des remparts pour créer la ceinture des cours, ce lieu a subi maintes transformations pour d’adapter à son époque, hormis les façades, héritage stable et immuable. Cette architecture significative du XVIIIème siècle doit retrouver son véritable rôle structurel de la place en la rendant plus présente.
  • L’environnemental (ou la préséance du vivant) : la fraîcheur,  l’hydraulique, la biodiversité, la résilience, sont quelques paramètres qui émergent dans les visions de la ville durable ; ils sont condensés dans ce projet avec la redéfinition du rôle et de la forme du jardin.
  • La mobilité : les transports ont fait les heures de gloire de cette place mais sont aussi une des principales sources de problèmes avec la ronde infernale des autos et des bus autour du jardin. Un rééquilibrage est donc nécessaire.

The « leaf » ne choisit pas, ne priorise pas l’un des trois domaines. Il les traite simultanément en modulant la forme et les fonctions avec les marges de liberté offertes par le programme :

  • Le patrimoine est remis à sa juste place en redonnant le rôle essentiel aux bords à travers des perspectives inédites, à travers les masses végétales disposées de telle manière à redonner aux façades leur rôle imminent.
  • Le jardin est réinterprété et adapté aux nouveaux modes de vie des citoyens : ouvert, polyvalent, décontracté. L’eau pluviale, la palette végétale, le traitement légèrement en creux façonnent le « vert » sans le figer dans une scénographie statique.
  • La mobilité, tous modes confondus, est réinterprétée en conservant de la place son statut de lieu de passage, d’échange en applicant le concept de la fluidité lente mis en évidence dans le grenelle des mobilités.

 

Un jardin décontracté adaptable aux nouveaux usages

Deux courbes dessinent une feuille : the leaf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La lanterne / le jardin et les façades illuminent la place… Pas de mobilier d’éclairage sur les parties minérales

 

Avenue d’Annecy

Le projet est construit autour de 5 principes :

LA FORME URBAINE : comme beaucoup de cités construites dans les années 60, sa morphologie est largement inspirée des concepts du mouvement moderne et n’est pas sans qualité. On peut regretter qu’elle tire si peu avantage de ce site exceptionnel, mais sa composition assez aérée laisse une grande liberté d’expression aux espaces publics. Nous en avons profité pour créer une figure jouant avec la facture monumentale et monolithique des bâtiments.

LA DISSYMÉTRIE : entre les rives Nord et Sud, les affectations des rez-de-chaussée est une particularité que nous avons décidé de souligner en positionnant les animations (marché, pôle d’échanges, activités ludiques…) côté commerce. Cette dissymétrie fonctionnelle s’inscrit néanmoins dans un traitement global visant à conserver l’unité de l’espace.

LES PERSPECTIVES : nous avons tenté en vain d’ancrer cet espace dans le grand paysage, pour finalement aboutir à une figure calme, centrée sur elle-même plutôt qu’un arrimage lointain peu crédible. Cette figure se compose d’un sol strié par des bandes de 5 mètres comme un tissu dans lequel sont piqués toutes sortes d’émergences verticales (arbres, luminaires, mobilier…) amenant diversité et singularité.

LA POLYVALENCE DU LIEU : le plus grand danger pour les espaces réaménagés est de les surcharger en y imprimant fortement les usages connus. Ces aménagements «surdessinés» sont souvent des obstacles à l’organisation de nouvelles activités. En profitant des facilités (dimension de l’espace, accessibilité,…) nous avons veillé à ce que non seulement les différentes fonctions connues de pôle de correspondance, stationnement, marché… puissent fonctionner de manière concomitante, et que l’aménagement par sa modularité puisse suggérer d’autres événements. Nous pensons en particulier aux activités culturelles et sportives.

LA SINGULARITÉ : une place de 420 mètres de long sur 55 mètres de large est en soi déjà un événement. Nous avons pris le parti de la détacher par son expression formelle de toute référence similaire. La place d’Annecy, grand plateau planté doit compenser sa position un peu à l’écart par une très forte attractivité de son traitement dans le respect scrupuleux des contraintes énumérées dans le programme d’aménagement.

 

Pôle de correspondance des bus

Le marché hebdomadaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle esplanade

Réaménagement du centre du village

Aujourd’hui on entre au centre de Sigolsheim depuis l’Est sans s’en apercevoir. Notre regard est attiré par Kaysersberg sur flanc de collines sous-vosgiennes, bien au-delà de la route des Vins. Rien n’est fait pour nous inciter à nous arrêter. Les actions engagées par la commune sur son patrimoine bâti, afin de dynamiser son centre, sont les prémices d’une nouvelle identité. Elles doivent s’accompagner d’un aménagement urbain à la hauteur.

Pour ce faire, notre première intervention, forte, vise à captiver le visiteur en dévoyant la route des Vins devant le lavoir. Le trafic de transit mû par la rapidité sera dissuadé ; on ralentira ; on s’interrogera sur cette inflexion et on finira par s’arrêter… pour voir.

Les deux sens de circulation seront séparés par une banquette enherbée sous les majestueux tilleuls préexistants. La nouvelle voirie au Sud est aussi l’occasion de créer un large trottoir, véritable promenade bucolique au bord de l’eau, de bout en bout de la rue. Son point d’orgue est le lavoir auquel on aura donné une seconde vie comme buvette, propice à une halte gourmande, en lien avec la future aire de pique-nique.

L’inflexion de la chaussée permet également de raccrocher la rue de la Première Armée à ce dispositif : en améliorant la lisibilité du carrefour ; en offrant un parvis généreux libéré de tous véhicules, aux commerces de bouche ; en plantant de vrais arbres d’alignement sur la rive Ouest de la rue jusqu’à celle du Vallon.

Cette dernière bénéficie d’un traitement simple mais imparable pour sécuriser les enfants sur le trajet de l’école et lui conférer un statut de zone de rencontre. Trottoirs filants en entrée de rue, mise à sens unique de la voie et plantation d’arbres en quinconce sur chaussée obligent ainsi les véhicules à réduire leur allure. On pourrait envisager l’ouverture d’une venelle entre la rue du Vallon et la route des Vins pour minimiser les déplacements motorisés et encourager les déplacements à pied de l’une à l’autre.

Dans ces aménagements, piétons et cyclistes trouveront leur compte (larges trottoirs, pistes ou bandes cyclables) sans pour autant oublier l’accès motorisé aux commerçants limitrophes en leur proposant une réelle offre de stationnement : 100 places réparties en 3 poches de parkings verts ou le long des voiries.

Ce travail phasé mais néanmoins complet de la route des Vins, des rues du Vallon et de la Première Armée donnera à Sigolsheim le dynamisme qu’elle mérite et fera de son cœur de ville un lieu vivant, attractif et authentique.

Jardins de l’université

Le parc de l’Université est constitué de 3 sous-ensembles :

  • un jardin classique
  • un jardin scientifique
  • un jardin romantique

L’atelier Alfred PETER a été chargé de la restauration de ce jardin en redéfinissant les usages, en régénérant la strate plantée et en imaginant une nouvelle forme de sa gestion. Respectueux de l’histoire du lieu, de ses tracés d’origine, le projet introduit une dimension contemporaine à travers des interventions artistiques ponctuelles dans les bosquets, à travers ses fontaines, sa mise en lumière…
Le projet a été réalisé en plusieurs phases de travaux en fonction des – petits – moyens disponibles.

 

Refaire un jardin donnant le goût de la réflexion

Vue sur le jardin classique

Cimetière paysager

Ce projet d’extension a commencé alors que le nouveau cimetière était déjà lancé…
Situé sur un terrain nu ingrat en frange de ville, nous avons opté pour un dispositif alliant des sculptures traditionnelles (il y a trois marbriers à Erstein !) à un puissant dispositif paysager. Celui-ci est basé sur une levée de terre en forme de conque qui redéfinie un horizon ; de fortes plantations permettent d’accueillir d’autres formes de tombes. L’ensemble est conçu comme un parc qu’on a envie de visiter plus d’une fois l’an !

 

Un espace central libéré et polymorphe

Un lieu de recueillement dans la nature

 

 

 

 

 

 

 

 

     

Mémorial du crash du vol air inter 148

Le 20 janvier 1992, à 19h25, l’avion Air Inter du vol Lyon-Strasbourg s’écrase dans la forêt vosgienne, à 500 m de la route qui monte au Mont St-Odile. Le bilan des victimes fait état de 87 morts et 10 survivants.

De toutes origines culturelles et religieuses, les victimes et les parents de victimes souhaitent tout simplement donner place à la mémoire. Nous respectons la marque du crash et installons des veilleurs taillés dans le grès par la sculptrice Annie Greiner.

 

Les trois veilleurs d’Annie Greiner

Un lieu de mémoire

Autre vue des veilleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue aérienne du site

Parc de la Toison d’Or

Dans le cadre de la recherche de nouveaux modèles pour le commerce de périphérie, le gestionnaire du centre commercial de la Toison d’Or a proposé à la ville de Dijon de racheter un parc à la dérive et de le transformer en Parc de Loisirs.

L’atelier Alfred Peter accompagne cette démarche de diversification par la mise en scène de ce parc, s’appuyant sur les qualités du préexistant et du tramway.

Cette rénovation se fait donc d’abord par l’installation de nouveaux usages…

 

Plan masse

Activer le site la nuit

Reconversion des filatures Japy

Cette friche industrielle en bordure du Doubs constitue une pièce importante du puzzle permettant de revitaliser le centre-ville.

L’Atelier Alfred Peter en association avec le cabinet BEJ a été lauréat d’un concours d’idée sur l’ensemble de la friche.

Le projet se réalise en plusieurs tranches et l’île en bordure du Doubs a été réalisée en priorité pour continuer la réappropriation de la rivière.

 

Ancien bâtiment réhabilité et transformé en halle festive

Vue aérienne du site

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue d’ambiance

Vue d’ambiance

Vue d’ambiance

Transformation de délaissés en parc

Toute commune a son espace collectif de représentation ; le plus souvent c’est une place publique regroupant les principaux bâtiments symboliques : mairie, église, commerces… Vendenheim n’en a pas.

L’objectif de ce projet est de créer ce «salon collectif» à partir d’un lieu qui aujourd’hui est une agrégation de fonctions. Il faut lui donner une âme, le rendre fédérateur, polyvalent, ouvert à tous. Les différentes fonctions : sports, loisirs, détente, agrès de jeux pour les enfants, fêtes, cérémonies doivent être mises en scène à travers un traitement de parc qui fera de ce lieu de Vendenheim l’incontournable, pour les fédinois et les autres…

 

L’armature du projet

Le parti d’aménagement est construit à partir de deux axes :
– La grande promenade centrale Est/Ouest reprend une allée qui existe déjà en la rendant plus généreuse, plus ouverte, plus équipée. Elle est mise en scène par rapport au dénivelé (+9.00 m), sa forme en aiguille accentue la perspective (la largeur varie de 29 m au niveau de la rue J. Holweg, à 5 m au débouché rue des Châtaigniers). Elle est équipée de mobilier, est éclairée, présente une pente douce continue, et est protégée contre les intrusions des véhicules motorisés. Des vues sont aménagées sur les principaux équipements de part et d’autre. Elle est revêtue d’un tapis en enrobé clair sur une largeur de 4 m, le reste de la surface est en sablé. Elle est conçue pour pouvoir y organiser des manifestations comme des brocantes, expositions de plein air dans un cadre très attrayant.
– La promenade cyclable sur la rive Sud est un espace destiné à créer tout au long de la rue qui la longe une vitrine attrayante ; pour cela, les plantations y sont nettement renforcées tout en ménageant les perspectives sur certains espaces internes du parc. Bien que réalisé sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté Urbaine cet espace doit pleinement s’intégrer au parc…

Ces deux axes sont reliés entre eux par trois passages transversaux dont le plus important relie l’espace culturel, la mairie et le gymnase. Des cheminements de moindre envergure permettent de démultiplier les itinéraires et les points de vue sur le parc.

 

Perspective du projet

Plantation de la haie

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue du trampoline et de la grande tyrolienne

Requalification de l’espace public au centre-ville

Les objectifs de la charte

Ce qu’on aime en venant au centre-ville de Sélestat, c’est son authenticité. Contrairement à beaucoup de centres villes concurrents régionaux, il n’est ni suraménagé comme ceux du piémont des Vosges, ni déstructuré comme celui de Haguenau. Il fait 25 hectares, est dense, labyrinthique et ponctué de merveilles patrimoniales. C’est un paradis pour le promeneur.

Ce qu’on aime moins, c’est son inconfort, le plateau piétonnier est minuscule et en-dehors du secteur protégé, le piéton gêne, est gêné ; il ne se sent en sécurité nulle part. On sait que la qualité du cheminement, son confort, son ambiance, ses surprises sont un critère déterminant pour décider d’aller s’y promener et donc y consommer.

Fort de ces deux constats, la municipalité a décidé, après avoir réaménagé une partie importante du plateau piétonnier dans le mandat qui se termine, de se doter d’un plan d’actions pour la mandature suivante. Elle a engagé simultanément trois réflexions sur la circulation (CETE de l’Est), le stationnement (SARECO) et l’aménagement (Atelier Alfred Peter).

Ce travail sur l’aménagement des espaces publics est accompgné d’une véritable stratégie commerciale. Le débat sur l’attractivité ne peut pas se réduire à une question de stationnement. Au contraire, cette forte revendication (qui n’est pas spécifique à Sélestat) reflète plutôt le manque de visibilité sur l’avenir du commerce. Que manque-t-il ? Quelles sont les locomotives ? Quelle stratégie en matière de localisation des activités ? La réponse à ces questions est essentielle et sera menée parallèlement au projet d’aménagement.

Cette étude du centre-ville s’est concrétisée pour l’agence avec la maîtrise d’œuvre de l’espace public du centre-ville depuis l’entrée nord (boulevard Charlemagne, square…) jusqu’à la rue de la grande boucherie en passant par les places Gambetta et Kubler devant la Bibliothèque Humaniste qui fait elle aussi peau neuve.

Nous avons mis en application ce que nous proposions dans l’étude amont : dissuader le trafic de transit, privilégier les modes doux, augmenter et redéfinir l’offre de stationnement, mettre en scène les bâtiments publics et planter généreusement. A ce propos, le jardin de l’ESPE entrera dans le domaine public et deviendra le plus grand parc urbain de la ville avec 1 hectare de superficie.

 

 

Création d’une zone de rencontre

La zone de rencontre organise la cohabitation de l’ensemble des modes de déplacement.

Au sein de ces zones :

  • La priorité est donnée aux piétons sur les autres modes
  • La vitesse des véhicules motorisés est limitée à 20 km/h
  • Les espaces dédiés à la voiture s’effacent pour permettre de nouvelles formes d’appropriation de l’espace public par les habitants.

 

Esquisse de la zone de rencontre

Plan de programmation des animations

Étude pour un aménagement urbain cohérent

Schweighouse-Sur-Moder a une image brouillée, difficile à caractériser. Son monument principal est la forêt, immense, dans laquelle la commune s’est nichée. Une situation exceptionnelle pourtant peu perceptible dans son traitement.

Au lieu de s’être développée en « Waldstatt », Schweighouse-Sur-Moder est devenue un village de « banlieue » très hétérogène. Pour modifier cette image, la municipalité a décidé de remodeler prioritairement son centre pour augmenter son attractivité et le bien-être des habitants.

L’étude confiée au groupement Peter – Roland Ribi & Associés a pour objectif de définir des actions aux coûts en rapport avec les moyens de la commune pour arriver en quelques années à modifier considérablement l’identité de son centre. Le groupement constitué d’un paysagiste/urbaniste et d’un spécialiste des mobilités a mis en évidence les points forts et faibles de l’agglomération.

Une douzaine d’actions ont été dessinées, chiffrées et programmées de manière logique dans le temps. Ces dernières sont ainsi en cohérence d’un programme politique pouvant se résumer en quatre points :

  • AMÉLIORER l’utilisation du domaine public
  • ASSURER une qualité de service et un dynamisme associatif
  • RESPECTER la nature et le patrimoine
  • RENFORCER la solidarité et la citoyenneté.

 

 

Aménagement du Centre Bourg

Niché au cœur du vignoblebourguignon, le village de Meursault est soumis à une fréquentation touristique extrêmement importante notamment l’été. La quasi totalité des espaces publics de la commune est consacrée à la voiture.

Après avoir réenvisagé les sens de circulation automobile dans le village, après avoir réorganisé l’offre de stationnement, le projet a consisté en une libération de l’espace public et notamment des places au profit des piétons.

 

Place de la République

Place de la mairie

Fontaine déplacée devant la mairie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parvis de l’église

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Plan de réaménagement du cœur de village

 

Réaménagement de l’Avenue des Nations

La reconversion de cette route a visé à changer l’image très négative qu’elle donnait de la commune et à générer d’autres comportements, en particulier en nature de vitesse de circulation. Changer le paysage sans trop bouleverser le fonctionnement initial tel pourrait être la devise résumant ce projet.

Notre intervention traite un segment d’une longue ligne droite de plusieurs kilomètres. Il permet dans un premier temps d’apercevoir de loin le centre-ville. La perspective « à perte de vue » vers Basse-Ham est rompue par une inflexion de la chaussée à hauteur du centre médico-social.

L’aménagement a consisté en un reprofilage de la chaussée, asymétrique et à la réduction drastique de sa bande de  roulement (de 11 à 6m de large) cédant ainsi une large place aux modes doux (trottoirs cyclable), tout en maintenant du stationnement longitudinal bilatéral de courte durée.

La singularité de cet axe est sa plantation généreuse. 87 sujets de hauts jets, pour plus de 40 essences et sur chaque grille d’arbre est apposée une plaque émaillée renseignant parfaitement sur les végétaux, un véritable arboretum.

 

Réalisation d’une belle avenue plantée

Square du Luxembourg

La révélation d’un site riche en histoire

L’axe romain

Du moyen pont au pont des Morts, les citadins retrouvent un axe requalifié avec plusieurs ambiances. Il est composé d’une rue partagée, aménagée de manière flexible et saisonnière, d’un pôle d’échanges spacieux et très « nature », et enfin de la Moselle avec un pont-balcon confortable ouvrant sur ce paysage merveilleux.

L’axe moyenâgeux

Le temple protestant, la rue du pont Saint-Marcel, la liaison avec la cathédrale Saint-Étienne et la Moselle constituent un deuxième itinéraire Nord/Sud que nous révélons en créant une passerelle panoramique ouverte sur le paysage des collines de Saint-Quentin.

L’axe « Vauban »

Il est constitué d’un ensemble unique mettant face à face deux églises (Saint-Simon/Saint-Jude et Saint-Vincent) et du travail de Vauban qui y perfectionna son premier système de canonnières, dans l’axe de la place de France, en réutilisant partiellement les fortifications du XIVe siècle.

 

Le plaisir de la vie collective dans un espace à forte coloration « cultures »

La culture est pour nous tout ce qui fait lien. Nous souhaitons ouvrir le fort à des pratiques urbaines calmes en transformant les cellules pour accueillir des activités commerciales liées à la culture : bouquinistes, ateliers d’artiste, antiquaires, etc.

Ces cellules ouvriront sur une esplanade, espace polyvalent tendu entre le point haut du fort à l’Ouest du pôle d’échanges et la Flèche de l’Ancien Temple de Garnison à l’Est. Des sculptures monumentales réalisées par des artistes messins connus (Goutin, Copeaux…) symboliseront la vocation du site et sa complémentarité avec Pompidou.

 

Un pôle d’échange dans une nature consolidée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plan masse du projet

Réaménagement du centre-ville

Le centre ville d’Audincourt niché au bord du Doubs était extrêmement pénalisé par un trafic de transit induisant de fortes nuisances.

La construction d’un nouveau pont sur le Doubs a permis de limiter le transit et de réaménager les espaces publics principaux, en particulier la place du Temple, la place de la Mairie, la grand’rue et l’avenue Aristide Briand.

L’arrière de la place du Temple qui ouvre sur le Doubs sera réalisée en différé après le transfert de la gare routière.

Place de la Brasserie

Cette place créée de toute pièce sur une ancienne friche industrielle brassicole a nécessité 3 types d’interventions :

  • La reconstitution des bords avec une succession d’immeubles de logements R+4
  • La création d’une capacité de stationnement significative derrière la maison de maître avec une forte plantation pour en diminuer l’impact
  • La création d’une esplanade polyvalente pour le marché bi-hebdomadaire. Une fontaine réalisée avec des blocs de granit anime l’extrémité de cette esplanade.

Cette place, d’une grande simplicité de traitements, illustre bien l’approche de l’atelier à partir d’une mise en situation des usages.

 

Place de la Brasserie : création d’une place centrale sur une friche industrielle

État antérieur : une friche industrielle

Détail de la fontaine et ses cépées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aménagement du Neja Waj

L’aménagement du Neja Waj a réveillé la belle endormie qu’était Sélestat jusqu’alors. Pour augmenter l’attractivité du centre-ville, avoir une vie urbaine plus riche et apporter de la convivialité, il a fallu opérer un vrai lifting de cette voie.

  • Rééquilibrer les usages pour sortir du tout automobile, par la réduction de la chaussée à 6m en maintenant du stationnement bilatéral réglementé, la création d’une piste cyclable bidirectionnelle, élargissement des trottoirs et redéfinition du square Ehm en un véritable lieu dédié aux piétons, aux cyclistes et aux activités festives.
  • Augmenter la sécurité et modérer la vitesse en mettant dès l’entrée l’axe en zone 30 à l’aide de dispositifs physiques et par le dévoiement de l’axe.
  • Révéler le Beckele et le rendre accessible grâce à une ouverture dans son mur et la création d’une pente très douce ombragée par 9 arbres.
  • Libérer la partie médiane du stationnement sauvage et planter généreusement jusqu’au pont de Marckolsheim, où est installée – avec la participation de la fondation Martel Catala – une fontaine coiffée de Jeanne d’Arc.

 

Structure festive du Square Ehm

Place Vanolles

Nouvel espace public du cours de l’Illiade

La plateforme s’insère dans le cours, sur l’emprise de l’actuelle petite poche de stationnement.

Le trottoir arboré au Nord est même quelque peu élargi vers le Sud.

L’accès à la copropriété rue du Vieux Moulin est maintenu, le sens entrant se fait sur la voie de droite du tramway et le sens sortant se fait hors plateforme tramway au Sud de celle-ci.

Cette configuration permet de ne pas impacter les aménagements du cours de l’Illiade (bordures, revêtements, plantations). Ce n’est que dans son virage vers le Sud le long du Centr’Ill que la plateforme impactera un ou deux platanes du mail.

 

L’arrivée du tramway en 2017 prolonge la figure du cours vers l’Ouest

D’anciennes usines deviennent les éléments structurants d’un nouveau quartier

Aménagement du Forum de l’Ill

À la croisée du cours de l’Illiade et de la route de Lyon, le Forum de l’Ill est la vitrine du projet global de réaménagement du centre-ville. L’ensemble prend forme par couches successives, tel un puzzle dont on assemble les pièces.

Au cœur de ce projet, une place polyvalente qui change au gré des saisons et des événements. Elle peut aussi bien accueillir un marché, qu’un festival, que des installations d’Illkirch-place en été. Nous allons en 2018 y rajouter un kiosque/restaurant. C’est un lieu vivant – mouvant, dédié à toutes les expressions de la vie collective de la commune.

 

Les jeux d’eau dans la nuit

Des bords traités avec force, un espace central libéré et polymorphe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cours de l’Illiade : d’anciennes usines deviennent les éléments structurants d’un nouveau quartier

Cours de l’Illiade : d’anciennes usines deviennent les éléments structurants d’un nouveau quartier

Espaces publics du centre ville

Une place publique, surtout en centre ville, doit être avant tout un lieu polyvalent, animé sur les rives, et quand elle est vide mettre en scène le bâti qui la définie. La place originelle n’est rien de tout cela, et on peut penser que rares sont les personnes qui regrettent la fontaine en forme de pièce montée, les arbres plus ou moins décoratifs et les pavés bétons. Nous avons tout d’abord hiérarchisé les questions à traiter :

  • la première est la pente en travers de la place qui donne un aspect fuyant au sol et rend les usages difficiles.
  • la seconde est le rapport d’échelle entre la « massivité » du bâtiment de la Mairie et les rives. Ce bâtiment a besoin d’un espace dédié pour le finir, le « socler » et lui donner son rôle de représentation sans qu’on puisse privilégier un côté plus particulièrement
  • la troisième touche à la qualité d’accueil du système formé par la place et la rue Sainte-Anne. L’effet solennel de la mise en scène du bâtiment de la mairie doit être contre-balancé par un sentiment d’intimité de la rue Sainte-Anne, en profitant des libertés que donne sa largeur.

La combinaison de ces trois impératifs nous a permis de dégager un parti d’aménagement composé de deux situations :

Un plateau dégagé sans obstacle autour de la Mairie permettant à la fois de redonner de la solennité au bâtiment et pouvoir l’utiliser rationnellement pour de multiples manifestations festives et commerciales. Ce parvis est réalisé avec de grandes dalles en granit sciées flammées  (à l’image de celles utilisées dans les rues Vannolles  et de la Gare). Son bord « Sud » est délimité par trois marches permettant de rattraper le niveau du sol actuel. Les places de parkings actuelles, extrêmement pénalisantes pour la cohérence de la place sont recréées dans la rue de la Halle et traitées sous forme d’arrêt de courte durée…

Un espace plus « intimiste » dédié au confort d’usage dans le quotidien. La principale modification que nous avons introduit est la plantation de la rue Saint-Anne par une rangée d’arbres presque centrale afin de changer ses proportions. Elle est traitée, ainsi que l’espace en contre-bas du parvis et la rue Xavier Marmier avec des pavés de pierres naturelles offrant une touche de couleur contrastant avec celle du parvis mais restant, par son calepinage et son esprit, compatible avec le traitement dédié aux piétons dans la charte.

Nous avons représenté le projet de la place avec le dispositif prévu dans la charte sur la rue de la République et la rue des Halles pour montrer la cohérence du projet avec le réaménagement de ces deux rues. Bien entendu notre proposition peut être phasée pour vivre pendant un certain temps avec les rues actuelles. Mais le projet aurait une toute autre ampleur si l’amorce de ces deux rives étaient inclusent !

L’ensemble du projet est pensé comme une continuité des options prises dans la charte d’aménagement avec une touche de modernité, un surcroit d’intensité, mais en restant fidèle au trois maîtres mots :

SIMPLICITÉ – AUTHENTICITÉ – SOBRIÉTÉ !

 

Place d’Arçon

Rue de Vannolles

 

 

 

 

 

 

 

 

Plan de la Place d'Arçon et de la rue Sainte-Anne

Plan de la Place d’Arçon et de la rue Sainte-Anne