Espaces publics
mou
Ville de Sélestat
moe
Alfred PETER Paysagiste
dat
2013-2017
mtr
1.8 M€ HT
nat
Élaboration du plan guide des espaces publics du centre ville et maîtrise d'oeuvre complète
sur
25 ha
per
Les objectifs de la charte
Ce qu’on aime en venant au centre-ville de Sélestat, c’est son authenticité. Contrairement à beaucoup de centres villes concurrents régionaux, il n’est ni suraménagé comme ceux du piémont des Vosges, ni déstructuré comme celui de Haguenau. Il fait 25 hectares, est dense, labyrinthique et ponctué de merveilles patrimoniales. C’est un paradis pour le promeneur.
Ce qu’on aime moins, c’est son inconfort, le plateau piétonnier est minuscule et en-dehors du secteur protégé, le piéton gêne, est gêné ; il ne se sent en sécurité nulle part. On sait que la qualité du cheminement, son confort, son ambiance, ses surprises sont un critère déterminant pour décider d’aller s’y promener et donc y consommer.
Fort de ces deux constats, la municipalité a décidé, après avoir réaménagé une partie importante du plateau piétonnier dans le mandat qui se termine, de se doter d’un plan d’actions pour la mandature suivante. Elle a engagé simultanément trois réflexions sur la circulation (CETE de l’Est), le stationnement (SARECO) et l’aménagement (Atelier Alfred Peter).
Ce travail sur l’aménagement des espaces publics est accompgné d’une véritable stratégie commerciale. Le débat sur l’attractivité ne peut pas se réduire à une question de stationnement. Au contraire, cette forte revendication (qui n’est pas spécifique à Sélestat) reflète plutôt le manque de visibilité sur l’avenir du commerce. Que manque-t-il ? Quelles sont les locomotives ? Quelle stratégie en matière de localisation des activités ? La réponse à ces questions est essentielle et sera menée parallèlement au projet d’aménagement.
Cette étude du centre-ville s’est concrétisée pour l’agence avec la maîtrise d’œuvre de l’espace public du centre-ville depuis l’entrée nord (boulevard Charlemagne, square…) jusqu’à la rue de la grande boucherie en passant par les places Gambetta et Kubler devant la Bibliothèque Humaniste qui fait elle aussi peau neuve.
Nous avons mis en application ce que nous proposions dans l’étude amont : dissuader le trafic de transit, privilégier les modes doux, augmenter et redéfinir l’offre de stationnement, mettre en scène les bâtiments publics et planter généreusement. A ce propos, le jardin de l’ESPE entrera dans le domaine public et deviendra le plus grand parc urbain de la ville avec 1 hectare de superficie.